19 janvier
Les
frères se serviront mutuellement.
Personne ne sera dispensé du service de la cuisine,
sinon pour cause de maladie
ou pour quelque occupation de grande utilité.
(Règle de Saint Benoît 35,1)
Personne ne sera dispensé du service de la cuisine,
sinon pour cause de maladie
ou pour quelque occupation de grande utilité.
(Règle de Saint Benoît 35,1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 4,22-43 (Les instruments des bonnes œuvres)
²²Ne point se mettre en colère.
²³Ne point se réserver un temps pour la vengeance.
²⁴Ne pas nourrir de fausseté dans son cœur.
²⁵Ne point donner une fausse paix.
²⁶Ne jamais perdre la charité.
²⁷Ne point jurer, de peur de se parjurer.
²⁸Dire la vérité de cœur comme de bouche.
²⁹Ne point rendre le mal pour le mal.
³⁰Ne pas faire d'injustice, mais supporter patiemment celles qu'on nous fait.
³¹Aimer ses ennemis.
³²Ne pas maudire ceux qui nous maudissent mais plutôt les bénir.
³³Souffrir persécution pour la justice.
³⁴N'être point orgueilleux.
³⁵Ni adonné au vin.
³⁶Ni grand mangeur.
³⁷Ni endormi.
³⁸Ni paresseux.
³⁹Ni murmurateur.
⁴⁰Ni détracteur.
⁴¹Mettre en Dieu son espérance.
⁴²Si l'on voit en soi quelque bien, l'attribuer à Dieu et non à soi-même.
⁴³Se reconnaître, au contraire, toujours auteur du mal qui est en soi et se l'imputer.
²³Ne point se réserver un temps pour la vengeance.
²⁴Ne pas nourrir de fausseté dans son cœur.
²⁵Ne point donner une fausse paix.
²⁶Ne jamais perdre la charité.
²⁷Ne point jurer, de peur de se parjurer.
²⁸Dire la vérité de cœur comme de bouche.
²⁹Ne point rendre le mal pour le mal.
³⁰Ne pas faire d'injustice, mais supporter patiemment celles qu'on nous fait.
³¹Aimer ses ennemis.
³²Ne pas maudire ceux qui nous maudissent mais plutôt les bénir.
³³Souffrir persécution pour la justice.
³⁴N'être point orgueilleux.
³⁵Ni adonné au vin.
³⁶Ni grand mangeur.
³⁷Ni endormi.
³⁸Ni paresseux.
³⁹Ni murmurateur.
⁴⁰Ni détracteur.
⁴¹Mettre en Dieu son espérance.
⁴²Si l'on voit en soi quelque bien, l'attribuer à Dieu et non à soi-même.
⁴³Se reconnaître, au contraire, toujours auteur du mal qui est en soi et se l'imputer.
…
pour chaque jour
Rien ne nous encourage tant à
l'amour des ennemis, en lequel consiste la perfection de l'amour fraternel, que de considérer avec gratitude l'admirable patience du plus
beau des enfants des hommes. Il a tendu son beau visage aux impies pour
qu'ils le couvrent de crachats. Il les a laissés mettre un bandeau sur ces yeux
qui d'un signe gouvernent l'univers. Il a exposé son dos au fouet. Il a
soumis aux pointes des épines sa tête, devant laquelle doivent trembler princes
et puissants. Il s'est livré lui-même aux affronts et aux injures. Et enfin il
a supporté patiemment la croix, les clous, la lance, le fiel, le vinaigre,
demeurant au milieu de tout cela plein de douceur et de sérénité. Il
fut mené comme une brebis à l'abattoir, il s'est tu comme un agneau devant
celui qui le tondait, et il n’ouvrit pas la bouche.
En entendant cette admirable parole, pleine de douceur, d'amour et
d'imperturbable sérénité : Père pardonne-leur, que pourrait-on
ajouter à la douceur et à la charité de cette prière ?
Et pourtant le Seigneur ajouta quelque chose. Il ne se contenta pas de prier, il voulut aussi excuser ; Père, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils sont sans doute de grands pécheurs, mais ils en ont à peine conscience ; c'est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils crucifient, mais ils ne savent pas qui ils crucifient, car s'ils l'avaient su, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. C'est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils pensent qu'il s'agit d'un transgresseur de la Loi, d'un usurpateur de la divinité, d'un séducteur du peuple. Je leur ai dissimulé mon visage. Ils n'ont pas reconnu ma majesté. C'est pourquoi, Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.
Pour apprendre à aimer, que l'homme ne se laisse donc pas entraîner par
les impulsions de la chair. Et afin de n'être pas pris par cette convoitise,
qu'il porte toute son affection à la douce patience de la chair du Seigneur.
Pour trouver un repos plus parfait et plus heureux dans les délices de la
charité fraternelle, qu'il étreigne aussi ses ennemis dans les bras du
véritable amour.
Et pourtant le Seigneur ajouta quelque chose. Il ne se contenta pas de prier, il voulut aussi excuser ; Père, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils sont sans doute de grands pécheurs, mais ils en ont à peine conscience ; c'est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils crucifient, mais ils ne savent pas qui ils crucifient, car s'ils l'avaient su, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. C'est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils pensent qu'il s'agit d'un transgresseur de la Loi, d'un usurpateur de la divinité, d'un séducteur du peuple. Je leur ai dissimulé mon visage. Ils n'ont pas reconnu ma majesté. C'est pourquoi, Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.
(SAINT AELRED DE RIEVAULX [°1110 – 〸1167], Le
miroir de la Charité)
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