6 janvier
L’atelier
où nous devons travailler
diligemment avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
(Règle de Saint Benoît 4,78)
diligemment avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
(Règle de Saint Benoît 4,78)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
Prologue 39-44
³⁹Lorsque nous avons demandé au Seigneur, mes frères, qui habitera dans
sa demeure, nous avons appris ce qu'il faut faire pour y demeurer.
Puissions-nous accomplir ce qui est exigé de cet habitant! ⁴⁰Il nous faut donc
préparer nos cœurs et nos corps aux combats de la sainte obéissance à ses
commandements. ⁴¹Quant à ce qui manque en nous aux forces de la nature, prions
le Seigneur d'ordonner à sa grâce de nous prêter son aide. ⁴²Et si, désireux
d'éviter les peines de l'enfer, nous voulons parvenir à la vie éternelle, ⁴³tandis qu'il en est temps encore et que nous sommes en ce corps et que nous pouvons
accomplir tout cela à la lumière de cette vie, ⁴⁴courons et faisons, dès ce
moment, ce qui nous profitera pour toute l'éternité.
…
pour chaque jour
Levons-nous, à l’exemple des mages. Laissons tout le monde se troubler ; mais nous,
courons avec joie à la demeure de l’enfant. Si les rois ou les peuples s’efforcent de nous
barrer le chemin, peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons
tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient
pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Avant d’avoir
eu le bonheur de le contempler, ils étaient assiégés par la crainte, entourés
de périls, plongés dans le trouble ; après qu’ils ont adoré, le calme et
la sécurité se sont établis dans leur cœur…
Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un despote assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la « maison du pain » spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l’enfant dans l’étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l’éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi… Il suffit de venir avec frayeur et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien…
Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né ; comment pourrais-tu… refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier ?... Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n’as même pas un morceau de pain à lui donner ? (Mt 25,35s) Quand ils ont vu l’étoile, leur cœur a été rempli de joie ; tu vois le Christ dans les pauvres, manquant de tout, et tu passes outre, tu n’es pas ému ?
Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un despote assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la « maison du pain » spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l’enfant dans l’étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l’éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi… Il suffit de venir avec frayeur et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien…
Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né ; comment pourrais-tu… refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier ?... Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n’as même pas un morceau de pain à lui donner ? (Mt 25,35s) Quand ils ont vu l’étoile, leur cœur a été rempli de joie ; tu vois le Christ dans les pauvres, manquant de tout, et tu passes outre, tu n’es pas ému ?
(SAINT JEAN CHRYSOSTOME [°v.349 – 〸407], Homélie sur l’Évangile de
Matthieu, n°7, 5)
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