30 mars
Avant
tout que jamais n’apparaisse le vice du murmure,
pour quelque raison que ce soit,
ni en paroles, ni en un signe quelconque.
(Règle de Saint Benoît 34,6)
pour quelque raison que ce soit,
ni en paroles, ni en un signe quelconque.
(Règle de Saint Benoît 34,6)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 48,22-25 (Le travail manuel de chaque jour)
²²Le dimanche, tous vaqueront à la lecture, excepté ceux qui sont
employés à divers offices. ²³Si toutefois quelqu'un était si négligent et
paresseux qu'il ne voulût ou ne pût ni méditer ni lire, on l'appliquera à
quelque travail, afin qu'il ne demeure pas oisif. ²⁴Quant aux frères malades
ou délicats, on leur donnera tel ouvrage ou métier qui les garde de l'oisiveté,
sans les accabler ni les porter à s'esquiver. ²⁵L'abbé doit avoir leur
faiblesse en considération.
…
pour chaque jour
Aujourd’hui est un jour de sabbat, (…) Dieu nous a donc prescrit un
repos : quel repos ? Voyez d’abord où est ce repos. Pour plusieurs le
repos est dans les membres, tandis que la conscience est dans un trouble
tumultueux. Quiconque est méchant ne saurait avoir ce sabbat : car sa
conscience n’est en repos nulle part, il vit nécessairement dans l’agitation.
La bonne conscience, au contraire, est toujours tranquille, et cette paix est le sabbat du cœur. Il se repose
dans les promesses du Seigneur, et s’il éprouve quelque fatigue en cette vie,
il s’élève jusqu’à l’espérance de l’avenir, et alors se dissipe tout nuage de
tristesse, comme le dit l’Apôtre: « Il jouit par l’espérance ». Or,
cette joie pacifique dans l’espérance est notre sabbat. Voilà ce que chante, ce
que préconise notre psaume, il apprend au chrétien à demeurer dans le sabbat de
son cœur, c’est-à-dire dans le calme et dans la tranquillité, dans la sérénité
d’une conscience sans trouble. De là vient qu’il nous parle de ce qui est communément
pour les hommes un sujet de trouble, afin de nous apprendre à célébrer le
sabbat dans notre cœur.
(SAINT AUGUSTIN D’HIPPONE [°354 – 〸430], Sermons
sur les Psaumes, dans : Œuvres complètes, tome IX, trad. Abbé
Morisot, Éd. Louis Guerin, 1871, p. 372)
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