2 septembre
On
n’accordera pas facilement l’entrée du monastère
à celui qui vient s’y engager dans la vie religieuse…
(Règle de Saint Benoît 58,1)
à celui qui vient s’y engager dans la vie religieuse…
(Règle de Saint Benoît 58,1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
Prologue 8-13
⁸Levons-nous donc, enfin, l'Ecriture nous y incite: « L'heure est
venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil. » ⁹Ouvrons les yeux à la
lumière divine. Ayons les oreilles attentives à la voix de Dieu qui nous crie
chaque jour cet avertissement: ¹⁰« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos cœurs », ¹¹et ailleurs: « Qui a des oreilles
entende ce que l'Esprit dit aux Eglises ». ¹²Et que dit-il? « Venez,
mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur ». ¹³« Courez pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les
ténèbres de la mort ne vous saisissent. »
…
pour chaque jour
Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de
qui aurais-je peur ? C'était un grand serviteur, celui qui savait comment on était
éclairé. Il voyait la lumière, non pas celle qui baisse sur le soir; mais cette
lumière que l'œil ne voit pas. Les âmes éclairées par cette lumière ne courent
pas vers le péché, ne trébuchent pas dans le vice.
Le Seigneur disait en effet : Marchez
tant que vous avez la lumière. De quelle lumière parlait-il, sinon de
lui-même ? Il a dit en effet : Moi, la lumière, je suis venu dans le
monde, afin que ceux qui voient ne voient plus, et que les aveugles
reçoivent la lumière. C'est donc lui, le Seigneur, qui est notre lumière,
notre soleil de justice, lui qui a fait rayonner son Église
catholique répandue partout, et c'est pour l'annoncer que le Prophète s'écriait
: Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ?
L'homme éclairé intérieurement ne boite pas, il ne s'écarte pas du chemin, il supporte tout. Celui qui voit de loin la patrie endure les difficultés, ne s'attriste pas des épreuves temporelles mais trouve sa force en Dieu : il abaisse son cœur, et il endure : son humilité entraîne la patience. Cette lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde se donne à ceux qui craignent Dieu, se répand en celui que le Fils veut, partout où il veut, elle se révèle à qui le Fils de Dieu veut.
Celui qui était assis dans les ténèbres et
dans l'ombre de la mort — dans les ténèbres du mal et dans l'ombre du péché —
lorsque la lumière se lève, a horreur de lui-même, s'humilie, se repent, rougit
de honte et dit : Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui
aurais-je peur ? Ce salut est une grande chose, mes frères. Ce salut
ne craint pas la faiblesse, ne redoute pas la fatigue, ne voit pas la douleur.
Nous devons donc crier de toutes nos forces, non seulement vocales mais
spirituelles : Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui
aurais-je peur ? Si c'est lui qui éclaire, si c'est lui qui sauve, de
qui aurais-je peur ? Que viennent les brouillards des tentations, le
Seigneur est ma lumière. Elles peuvent venir, elles ne peuvent pas gagner ;
elles peuvent assaillir notre cœur, mais non le vaincre. Que vienne
l'aveuglement des passions, le Seigneur est ma lumière. Il est
notre force, lui qui se donne à nous ; aussi donnons-nous à lui. Accourez au
médecin pendant que vous le pouvez, pour éviter de le vouloir quand vous ne le
pourrez plus.
L'homme éclairé intérieurement ne boite pas, il ne s'écarte pas du chemin, il supporte tout. Celui qui voit de loin la patrie endure les difficultés, ne s'attriste pas des épreuves temporelles mais trouve sa force en Dieu : il abaisse son cœur, et il endure : son humilité entraîne la patience. Cette lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde se donne à ceux qui craignent Dieu, se répand en celui que le Fils veut, partout où il veut, elle se révèle à qui le Fils de Dieu veut.
(SAINT JEAN DE NAPLES [° ? – 〸432], Homélie)
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